.

 


28 septembre 2006




sanibroyés

ma douche est un sanibroyeur, je tire la chasse pour me laver

des bris d’os dans les flaques de verre

une flaque d’eau est éclatée en mille morceaux à côté d’un miroir

je trèbouche à bouche

ta bouche est un sandwich à la langue
:
un récif en technidolor

signé : Scarfax

ps, ta mère pète à table

... invidé par saihtaM à 00:25





24 septembre 2006






Finalement à force de chercher trop longtemps
Tu t’en es pris à toi-même
Tu as décidé que ce lieu était ici
Tu l’as nourri de whisky
De chips
Fallait bien le faire grandir
Tu voudrais vivre dans tes mains
Tu voulais plus dormir.

... invidé par estragon à 01:24





20 septembre 2006




filed underism for beginners

encore 444 soubresauts (échor(s) = ressac inertiel)
subgenres : progtransp/postfrag/xtinctwave

révulse/danse chronique sur nappe morbide
vois/envie ma vue écorchée du vide
où tout se situe modulo l'onde
où tout se dilue au dos du monde
(c'mon sing with me !)
parfois / pénombre s'espace d'éclair
/ chair des choses s'effilandre brûlante
/ aéronèphes courbes et déchirent ciels

et révèlent l'envers l'autre vrai (?)

... invidé par n(cqls)² à 14:07





15 septembre 2006




endoctreane

la vitesse des poèses sème s'allège de ponc(tua)tions & autres articulations in-utiles mais est-ce à voir bientôt les contours se désagréger et l'os-flux n'être plus que le propos tunnel vers un potentiel plus près
? des peurs

atteindre le sous-jacent c'est perforer l'exclusif
transpercer (sans vaser les sempiternels archaïsmes où versions) et rendre continu le dis-
dans le rendu retrouver l'existant le dé-filtrat défait d'heures volumiques (& autres articulations in-utiles)

abolir une physique comme s'arracher les yeux
simplement l'oser sans mystique superflue ainsi s'oindre les (dés)orbites à en faciliter la réintromission et envisager de joindre cornées fusion des gouttes-cosmes

ou la rémanence des planètes devenue ton visage Bethany

cos
, this is writecore

... invidé par n(cqls)² à 17:14





psychostile pattern 01 - reinitialization /

Feed...
Feed...

FEED

Deadly silent lightening dashboard.
Pour le moment, l'opérateur est assis, légèrement vautré.
Cinq curseurs automation oscillent doucement.
Silence monolithique écrasant la passerelle, s'insinuant dans chaque recoin de la console, jusqu'entre les câbles de contrôle et la glaciale paroi externe.
Une diode verte. Huit diodes rouges. Il se passe des choses.

Café, clope, gnn.

... invidé par ... à 11:10





14 septembre 2006




J’avais commencé par perdre un bras, sans nécessairement en éprouver de la douleur, ni une quelconque gêne. C’était au milieu d’un vernissage. Le sang gouttait le long de mes jambes. Des gens souriaient puis vous haïssaient. Ça sortait en petites phrases fluettes. C’était un open-bar champagne. Des gens vomissaient. Par la suite je mettais de la distance entre nous. Je ne les supportais plus. Elles étaient laides, des coquilles ébréchées. Elle me rattrapaient avec une régularité consternante. Habillées des pieds à la hanche.

Il y avait beaucoup de filles presque nues. C’était au Sexodrome, à Pigalle. Dans l’ensemble c’était à chier. Des images de partouze sur les murs. Des gens persuadés qu’un cervelat puissant et original s’était installé dans leur tête. Parce qu’ils peignaient des enfilades à trois. Ils étaient fiers les gens. Ils faisaient les gros bras et les gros yeux, ils hélaient d’un petit signe discret et mouillé certaines connaissances. Là où j’ai perdu ma première jambe c’est quand le jeune petit couple s’est mis à parler devant la caméra. J’ai ressenti comme un incendie. Après j’ai commencé à sauter sur ma seule jambe vers le caméraman.

... invidé par estragon à 16:15





( Météo Des Plages )

Je ne crois plus en grand'chose, la réalité m'est devenue un concept irréel qui ne se révèle à moi que lorsque mes amis prennent contact avec moi. De mon côté, je ne prends jamais de leurs nouvelles. Un blanc opaque, livide et rêche drappe ma perception. Vous n'existez pas, car je n'existe pas. Je suis le personnage rêvé d'un autiste paraplégique. Je n'existe pas, nous ne sommes rien. Nous hébergeons le Néant en notre sein.

..plaid - e.m.r.

... invidé par OlendelL à 01:59





( Le 7 Octobre )

Je n'en puis plus d'attendre.

... invidé par OlendelL à 01:53





12 septembre 2006




2AM from the edge les foetus c'est mieux en conclus-je, les néons tamisés jaune mièvre comme les sodiums des soirs d'automne, les starters hoquetants, crrrr crrrr crrrrr crrrrrrrrrr crrrrrrr crrrrr so long so deep so green - she's sleeping...

... invidé par n(cqls)² à 02:19





11 septembre 2006




Estragon je t'aime...

... invidé par sainte pop à 23:05






Marie Guérand n’était-ce - il stoppe lève le singe au ciel un plafond une goutte de sel pas ces étoiles mouchetées]
dans l’hôpital ces perforations la marée vagissante à ses pieds tournoyante le ressac miroitant le – qui lui trouaient le cortex]
psychiatrique n’était-ce pas le corps du texte, Oublier la façon tuer la contrefaçon la laideur]
de Peau. située à l’intérieur, Oublier la manière l’outil le plumage la principale beauté ?]
Paf. De la vie un ravage
Elle était là pour anxiété généralisée, un coutelas rugissant
là volontairement, adjectifs ménopausés des qualifications érudites]
ma foi ses parents avaient à cran les bassines de bourrelets de –
du fric (ils marchaient en italique il oublie la manière le pourquoi la justification
et crachaient des majuscules). les mirages de l’instruction la fièvre trauma ternaire abolition]
Il s’était insidieusement insinué le courage lever le pied le tabouret vacillant
sous la peau de Marie Guérand la vie ailleurs
ce pauvre la vie ailleurs
petit oisillon de vingt ans la marée à ses pieds le ressac le – adjectifs ménopausés
dont les parents avaient pour amis des tabourets vacillants sous tes pieds qui te tuent]
les chantres de l’édition. Et tous les deux avaient commencé les mirages qui te nouent]
une formidable carrière littéraire les cordes qui t’appellent
au fond de l’hôpital psychiatrique de Peau. vers des plafonds trop bas
La douleur s’éloigne progressivement vers la droite, il faut en finir, la repousser le niveau de la mer
entrer dans Marie et ta respiration hoquetante
et se noyer. dans les profondeurs de ton anonymat.

... invidé par estragon à 19:43





just

l'Irraison, paon d'antimatière, énième monolithe, énième mausolée, dont Purplerogger fut le premier honoré. du moins ce qu'il resta de son corps, après que #586 l'eût scrupuleusement atomeasé, hommage à un prunier géant, précurseur de la singularité d'une certaine manière dans son contre-jour traumatisant. 586, singe 2001, sans relâche, les yeux sur l'horizon qui s'emplit du Yin cosmique, planètes écarlates d'un autre paradigme, répète et tue : "le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon cerveau"

... invidé par n(cqls)² à 12:24





10 septembre 2006




s'attendre à l'assèchement des veines
si ne s'étendre à une quantique du langage

inutile désormais d'opérer une restauration en bonne et dûe forme du cerveau dans les champs dégreffés

kisses from the lab

... invidé par n(cqls)² à 21:47






... invidé par estragon à 00:06





09 septembre 2006




Les images de mon corps se perdent dans la mémoire de ceux qui me croisent. Seuls les reflets des façades de cette ville perpétuellement sous la pluie me retiennent.

... invidé par efer à 18:43





"purplerogger is dead"

... invidé par n(cqls)² à 16:35





08 septembre 2006




Matignon, la Ve République, le cortège des carnages, l’érosion des pains d’épices, la saveur de tes moustaches.

... invidé par estragon à 01:30





07 septembre 2006




à propos

Je vais vachement bien.
Ça va super mieux.
Sans déconner j’te jure que ça va top.
Les choses inertes vont bien. Quand un jour tu te dis que t’as plus vraiment de chagrin avec ces choses-là. Au fond tu ressembles un peu à tes déchets. Pleure pas oh oui non pleure pas, arrête, me montre pas que je suis mauvais, me montre surtout pas que j’aurais tort de te faire mal.
Et puis y’a des choses qu’on ne dit pas. Arrête de saigner. Arrête je vais te frapper.
On se lâche, c’est plus… moins… enfin c’est déjà trop tard.
Ça va pas quand j’me contrôle pas. Tu sais pourquoi tu pleures, où et comment à l’ombre.
Ça va pas trop quand je commence à te prouver combien j’suis faible. Mais c'est pas grave.
Ça va mieux quand je suis pas là. Quand tu m’vois pas, j'aime bien que ça arrive.
Je vais vachement bien.
Un peu d’savon entre les ongles les manches jusqu’au bout des doigts tout baigne un cri coincé entre les dents qui a perdu son temps parce qu’il a plus de son à rendre. Prosper pétrit.
Tu t’y fais c’est fou, que veux-tu que ça me fasse, que ça n’ait pas cessé au fond et que la simple idée de te revivre me passe dans les artères comme un caillot
- déjà bu.
Il fait pas vraiment noir, ça va bien. On peut chialer des bras des murs entiers.
Qu’est ce qu’on transpire de joie. L’ivresse encéphale du crachin contre l’armoire et puis les gestes, sourds, l’œil enfoui sous des volutes de peau gorgée d’insultes, qui disent rien, qui diront jamais rien, qui savent même pas quoi dire. Ça fait plic, ploc, comme on entend tic puis tac, que y’a plus d’air à respirer en haut des arbres quand tu restes petit, tout petit, minuscule atrophié comme un pouce, immobile à l’asile.
Une nuit une masse noire s'est avancée au bord de mon lit. Elle se penche, je suis paralysée. Je dors et là, je suis prête à crever. Tu sais même pas à qui dire au-revoir en premier. Tu le diras après. Et puis y’a comme un truc qui éclate, avec de l’air derrière, pour que tu t’inondes de soupirs, tétanique, un peu d'air.
Demain, c’est déjà passé et tout va beaucoup mieux, mieux, mieux toujours. La bonne santé elle fait comme si de rien n’était.
J’me fais mal quand j'te dis que j'vais bien. Parce j’en ai rien à foutre. Ça va point.
J’me suis fait un bleu contre une rambarde. C’était débile. Un jour. J’avais pas mal, j’allais pas mieux. J'avais fait un dessin du mal, improvisé l'oubli, si merci, non merci, besoin de rien, ça va.
Ça passe très vite tout ça.
J’ai jamais eu peur que tu me tues, je t’aurais tué avant.
Te regarder frapper avec réserve, assez pour que j’aie mal mais pas trop, pour que je t’aime encore, suffisamment pour qu'alors j’intègre la peur, de l’amour, la peur de tout ce qui échappe. Avec ta réserve de force, que je sache que tu ne dis pas tout. J'ai bien senti que le secret était très lourd. Merci merci de pas m'avoir tout dit. Tu ne sais pas mentir, et c'est comme ça que j'ai appris, à distiller, à manipuler les erreurs. Je t’aurais bien craché dans l’œil parfois. Je serais morte volontiers aussi, pour que tu m’aimes plus doucement. Pour que tu te rappelles très fort d'avoir été heureux un peu parfois. Ça va bien.
J’ai pas à te pardonner, t’es comme ça. Je sais pas je veux pas savoir, ça changerait pas ce que j’ai accepté. Cesser d’avoir envie de s’excuser quand c’est pas l’heure, quand c’est pas là, la prévention n'évite pas la nature. La trouille j’sais pas ce que tu cherches, tu fouilles, tu caches… et moi alors... oh la la l’enfance la lumière tout ça, les nouvelles histoires dans le noir, le noir réécrit tu crois, j’men fous, j’men fous et j’voudrais bien te donner une raison, je sais pas décrire autre chose, l'état des lieux c'est que des fondations, j’ai pas particulièrement de projections dans l’fond… dans l’fond du trou, dans l’fond où y’a un trou, et je sais pas quel côté… ça va partout. J'parle pas d'un trou sans fond non pas du tout, je dis même pas que tu marchais sur nos parois,
y'a tellement d'fois j'ai pas envie de me pousser.
Ça va partout.
J’suis pas vraiment perdue, ou un peu serrée comment dire… que je fais partie du fouet.

... invidé par Nann à 03:37





rendez-vous au point 37 à 23h48

... invidé par saihtaM à 02:50





06 septembre 2006






J’étais pas forcément aimable du tuyau et j’avais le jambon qui grelottait
À Paris tous les mendiants me fixaient, lors d’insoutenables congrès
En sandwiches entre deux molaires
J’avais le noyau qui gravitait
Et la longévité qui claquait
Sur tous les murs des affiches placardées
De ma disparition énumérée
Des acrostiches entre deux bagnoles
Sans raison signalaient mon atrocité
Je beuglais des évidences comme quoi le monde était fermé
Je lui secouais le loquet j’avais le hoquet Mallarmé
De la bière sur les poignets
La poésie en friche et des tonnes d’immondices
Le nez qui gouttait dans les bassins du passé
Des étincelles lugubres des pianos à moineaux
Des lucioles à boire
Le soir quand je manquais de sirop
J’étais pas forcément aimable je stockais dans le tuyau
Des bigotes à carreaux
L’artifice à nu de mes résolutions de poivrot
L'artifice à nu
De ma mémoire sans peau.

... invidé par estragon à 21:03





(...) qui contribuerait à son bon équilibre affectif et mental avec de saines distractions, à passer devant tant de géraniums et d’hortensias qu’il respirerait l’honnêteté élevant son niveau intellectuel à une distraction de caractère artistique. À noter tout de même qu’Allerton devrait faire très attention à ne pas rester debout quand il aurait de l’albumine, possédé de ses solitudes, exagéré de ses heures d’ennui.
...
Je travaille dans des tribunaux populaires la faim me dérange je me rends dans des guerres situées non loin de chez moi, je souffle sur les sans-papiers la queue harlequin des végétatifs sans coussins qui mordent les lampadaires et les pieds des chiens je voulais être autrefois un élément naturel qui ne vit pas pour lui-même.
(Cadavérique il se rend dans une galerie située non loin de la rue des Vertus. Il a rendez-vous là, pour organiser sa prochaine exposition. Il entre dans la galerie. La fille ne semble plus si sympathique. Elle sautille avec des ordures dans les yeux.)

... invidé par estragon à 20:14





bernissage, juste un titre et rien d'autre

Oui mais vous vous avez l’air si propre, si… c’est très bon d’avoir le regard malice de votre compagnon, c’est lui qui les attire.

Le compagnon souffle à l’oreille « toi aussi, si tu veux un bon parti, c’est le moment »

Tu les aurais vus hier les aristos aux yeux lourds avec leurs langues épaisses qui trempaient les planteurs… que des gens dépassés rabougris et suants, à parler du figuratif abstrait : définition figuratif mais on peut faire n’importe quoi et pas se prendre la tête à faire un nez une bouche tu comprends à New York ils font des trucs dégueulasses, et puis alors les installations c’est complètement terminé ! Oui moi aussi je peins, bon, Chagall a fait mon portrait quand j’étais petite, oui il m’a dit de demander la permission à Maman, et puis ensuite tout en haut de l’immeuble il y a eu Picasso, Bacon…
Ce n’est même plus du culot, ça ressemble à une sorte de misère de pique-assiette… étrange, et triste.

Comme si cotoyer des génies justifiait un talent.

Le vin me tapait dans la tête quand la princesse titubante et la lady tachée de la même robe que la semaine passée grugèrent avec excitation les tourniquets du métro pendant que j’oubliais ma monnaie dans le distributeur de tickets.

Au sortir du brouillard, 4 heures pétantes les ciseaux en main, je me coupai les tifs.

Une catastrophe. Déjà que j’avais pas l’air crédible…

... invidé par Nann à 15:17





please specify a target or i'm gonna sweep you out of here

Purplerogger, cette moule, avait le genre de faciès à y revenir fatalement deux fois. au minimum. au premier passage, quelques desquamations de sa sale gueule sous la pupille, cent balles que vous souteniez mordicus que cette petite pute gluante était prognathe. au deuxième round pourtant, il fallait vous rendre à l'évidence que le délit de sale gueule n'était décidemment pas permis. mais bordel ce je ne sais quoi d'horripilant... il ne payait rien pour attendre le salopard. parce qu'au cinquième round, ça revenait de plus belle, sa barbe dure, ce halo noir rémanent, même rasé de près. [...] et au onzième clong, le classique : le minois de fouine. ouais, ce type méritait qu'on lui règle son compte. il était de ces individus qui ne font de mal à personne mais qui se retrouvent en position paradoxale (ou logique, ça dépend) de bouc-émissaire idéal. c'est qu'il ne la ramenait pas non plus le bougre. une ombre muette. mais le genre d'ombre qui colle à la moquette, qui te reste sous les pieds une fois le soleil éclipsé.

et dans l'éclat blanc clinique de la D-saturvsion ne pouvait subsister ce genre d'étalage d'humanité au rabais. de cela, 586 en était absolument convaincu. se découvrait-il soudain l'âme d'un maniaque, il n'aurait su le confirmer. toujours était-il que la pureté des perspectives qu'offrait la Pelure Primordiale ne devait en aucun cas souffrir de ce type de taches disgracieuses, autant de blasphèmes potentiels effrontément brandis à la face de l'Unique Souillure, alors en pleine ascension céleste. certes aucune de ces ridicules crottes de mouches n'attentait de manière sérieuse à sa suprématie, mais, de fait, sa superbe prestance maligne s'en trouvait polluée aux bas étages. et cela encore, 586 n'envisageait même pas de le tolérer ne serait-ce qu'un instant de plus.

... invidé par n(cqls)² à 15:15





flux numéro 2 prolégomènes à une épuration comme une balade sur les quais de flemme. après tout, rien. trouver une solution au fascisme empilant du blog sorte de loi des séries (fuck the hours so fuck usb too) anti-songe de bus-blog pour multi-core (cervelats-coeurs-culs) à paralléliser d'urgence. pour cela je convoque mes cieux du panthéon atomique avec cette idée de faire les ides de ces div entassées.

ici perdition city, à vous les studios. yogh out.

... invidé par n(cqls)² à 02:09





j’ai les yeux dans les oreilles moi
j’araigne, je limace, j’escargote
yeux veulent se défenestrer du corps
zoologue pétrifié par regard des basilics,
penséecrétion
Bazookastration
se faire rembourser d'être né (faudrait)
« mi-lumière, mi-radio »
écrit = film de pensées / de mots
j’ai rêvé que j’ai écrit toute la nuit. au réveil je ne trouve aucune note et mes souvenirs sont trop diffus pour être notés.
Pourquoi dépenser moins quand on peut dépenser plus ? me promène dans la rue télécommande à la main

(vous rentrez dans la rue comme on rentre sur scène)
yeux tournent comme poulets dans grill

les poulets tournent ce sont des yeux sur la ville
mon meilleur ami décrit des sensations fréquentes de déjà-vu depuis l’âge de 8 ans alors qu’il est aveugle de naissance
mes responsables ont accepté l’implantation d’électrodes intracérébrales sur moi pour déclencher des émotions.
LA PREHISTOIRE C'EST MAINTENANT


rue de paris, un pigeon picore les grumeaux d’une galette de vomi, au centre de laquelle, garniture suprême, des fourmis grouillent sur un moineau mort,

un bébé plastique gît parmi les ordures,
parfois l’on ne tue pas. ce n’est pas par pitié, juste pour éviter de se salir.
cet immeuble est à la dérive (je ne le retrouve pas toujours exactement au même endroit)

rêve : insecte mort qui vole, type libellule, gros insecte à coquille desséchée, à ailes jaunies, porté par un autre insecte, un petit insecte vivant.

... invidé par saihtaM à 01:07





05 septembre 2006




paix à 586 bordel 395 pix cobaye


... invidé par n(cqls)² à 23:19





588 m'avait dit que t'étais lunaire
589 t'étais juste ras-la-terre
590 m'avait dit que liberté prospère
591 t'étais dictaphone grabataire
592 m'avait dit j'suis téméraire
593 t'étais noeud d'atmosphère
594 m'avait dit que t'aimais le sincère
595 sous ta vitrine la poussière.

... invidé par estragon à 22:24





no heading

comme une stèle érigée en prévision des adorations futures de cette suprématie stellaire, la singularité irradiait des remugles de classicisme dans le paradigme mécaniquement nouveau de la D-saturvsion.

c'est d'ailleurs en contemplant ces plumes de pétrole relativiste suintées dans la laitance dépressurisée que l'individu #586 prit sa décision de supprimer Purplerogger dit la Mante Androgyne. cela faisait plusieurs jours qu'une cénesthésie néantifère parcourait jusqu'aux moindres veinules de sa chair, se traduisant en surface par une infime palpitation de sa paupière inférieure gauche, laquelle suffit toutefois à provoquer le décollement de la couche virtuelle principale. et 586 d'apercevoir le ciel vrai, la D-saturvsion superbe derrière la Curve nébuleuse. les jours dissous, il ne put vraiment appréhender et estimer le délai qui s'écoula avant qu'il ne vît surgir de l'horizon focal l'Irraison noire, celle qui n'est que par l'absence.

... invidé par n(cqls)² à 21:36





démontage

586 mon oeil indistinct du miroir
...
(587) l'esthétique de la connerie

n'être que l'erreur née de ses propres pièges
car au coeur le carbone a encore cette odeur
d'encre d'écrits décorés

(de cris décriés)

(ce qu'il ne fallait pas démontrer)

... invidé par n(cqls)² à 16:45





germé or not, here I come...

- vous reprendrez bien une tranche de désir?
lui demande la femme-poisson de derrière le rocher
- merci mais j'ai déja glissé ma langue dedans...

... invidé par sainte pop à 12:25





toutes ces auréoles autour des sommeils comme des parfums de délit où sévit l'abstraction et je lèche la couleur de tes lèvres me reproche invariante à l'écart, j'ai déjà glissé ma langue dedans

... invidé par Nann à 04:15





04 septembre 2006




( Overheated Core )

L'écorce vaine et à vif
l'heur hagard
c'est un semblant de moment historique
quand on s'en souvient

Plus on le fuit
plus l'élastique
en retour
nous ricane à la gueule

Les shakras contorsionnés dans la vésicule binaire,
j'ai éclaté l'ampoule
et les souvenirs qui vont avec.
..elliot goldenthal - adagio

... invidé par OlendelL à 22:34





Il a pétri le vide jusqu’à tamiser les pépites de néant, ce défaut qu’il a rougi jusqu’à le faire sûder ; des lacunes cernées

... invidé par efer à 21:20





new vibrations

l'ouverture correspondit avec une déflagration de l'effet (ou alors elle le déclencha littéralement), sa réincrudation dans le métal des jours, brèche aiguë de la déstructuration. des portes apparurent entre les heures, moments perdus transmutés en urgence, brûlante, corrosive. selon certaines sources, dont je m'efforcerai de préserver l'anonymat jusqu'au moment venu, un phénomène semblable avait été observé, ou plutôt diagnostiqué a posteriori, aux premiers temps de la chronapocalypse, après les expériences dramatiques menées aux tréfonds de l'arcologie forméenne.

ondes transversales comme des billes de mercure profilées en flèches. le fossé des civilisations ne gît pas à leurs bords mais en leur sein, lorsque des individus s'effondrent d'une systématisation outrancière de processus neurostigmatisés comme transcendance. un ghost de s'extraire en une auréole quasi-mystique du bouclage proportionnel intégral dérivé et de coexister en tant qu'entité non-identifiée dans le système global. où un virus se propage par contamination le long des rouages de l'organisme hôte, le phénomène ici présent vient carrément se superposer au macrofonctionnement qui l'environne. se superposer et s'y mouvoir comme un poisson hydrophobe dans l'eau, loin des censeurs tensioactifs. ce glissement devient alors déchirure, perforation quand en résonance avec (surfe sur) l'onde déflagrante, l'invidation.

... invidé par n(cqls)² à 21:10





Il est nécessaire de détruire et d'avoir tort.

... invidé par saihtaM à 16:13





apop meets shadow


photoshop sucks in '06

... invidé par n(cqls)² à 14:40





Ils ont commencé par aspirer à la surface
Des poissons coléoptères
Des noeuds de viande rouge
Des syncopes à mandibules
Des cheptels de dièses
Mes souvenirs de toi
Des billes dans un cachot.

Tu n'es plus qu'un poisson rouge
Entre mes doigts qui plisse
Je te nourris de miettes, d'ongles
De singes et de songes
Je suis le chercheur en labyrinthe
Économe en matricules
L'empailleur le botaniste
L'entomologiste le zoologiste
La synthèse fantastique
De tes yeux minuscules

La carence diabétique
Des soufflets prophétiques
Sous coquille décrépite
Des remous de charriot
Sous tes joues faméliques

... invidé par estragon à 12:28





03 septembre 2006




pas mieux.

... invidé par n(cqls)² à 21:47





à vrai dire, rien.

... invidé par n(cqls)² à 21:06




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