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28 octobre 2007




« Nous nous trouvons ici à l’intérieur d’un labyrinthe, déclara Mini, que nous avons construit, dans lequel nous sommes tombés et d’où nous ne pouvons sortir. En somme SIVA nous décoche, de façon sélective, une information qui nous aide à fuir le labyrinthe, à trouver l’issue. »

Philip K. Dick, SIVA

... invidé par n(cqls)² à 18:10





||||[ w a r s h i p ]|||| (sinKnDestroy remix)


... invidé par n(cqls)² à 17:13





27 octobre 2007




craniectomie décompressive

et le cerveau peut s'étendre hors de la tête, comme de la gélatrop de monnaie nuit à la monnaïne des marécages

... invidé par saihtaM à 17:56





26 octobre 2007





... invidé par cocolinoNEVERdie à 22:33





23 octobre 2007




_core


... invidé par [g-Cl4RENKO] à 19:46





22 octobre 2007




cqlusteralyses (seeKnDestroy dynamix *) [demo]





* : refresh2noise

... invidé par n(cqls)² à 23:01





drone: johnny yend again

Here comes johnny yen again With the liquor and drugs And the flesh machine

... invidé par cocolinoNEVERdie à 12:54





19 octobre 2007




drone: willy yend

willy yend

... invidé par cocolinoNEVERdie à 13:31





drawn: vico yend

veri yend

... invidé par cocolinoNEVERdie à 12:51





17 octobre 2007




cadavrexquis

Tandis que tous poursuivent leurs rêves, l’ivrogne regarde avec curiosité le toxico, qui est observé par cet œil de chouette, émergeant à peine d’une plomberie luxuriante que dégueulait ce bâtiment bétonné à l’allure carcérale où vivent des enfants à qui le sourire a été volé depuis qu’ils se dévoraient. Anthropophages et cannibales, digérés mais vivants, ces quelques morceaux de céphalopodes invertébrés, jaillis d’on ne sait quel anus cosmique, s’ébattaient nonchalants, méprisant les regards des cul bénis outrés, qui ravalaient leurs frustrations amères, assis sur le bord de leurs propres rêves éveillés.
Ils ouvrirent alors le trou sans bord et y laissèrent flotter les espoirs des héros. On ne brille dans les bottes de paille. Et pourquoi pas des bottes de chanvre, des bottes d’opium, de milles lieux, sautant de forêt en forêt, de montagne en montagne jusqu’au lever du jour, où sur un coup de tête, il faut décider que de coups ; c’est de bite, de cul, de coups de langue, des coups de ventre plein les yeux, les mains avec de la confiture de mirabelles. Alors ils pensèrent tous, sans se concerter que l’horreur subite d’un cri surgit !

Les révélations sur l’anus cosmique, donnèrent à penser que nous étions loin de maîtriser la grande connaissance du tout global. Alors on a remis nos baskets et on a joué au black-jack. Le soleil devint chiant et pour passer sa mauvaise humeur, il brûla. Stupeur, elle se médusa face à cette torche vivante qui pleurait en silence, sans ployer sous le poids du vent. Se leva le long chant des Arbres à mémoires qui mange la lune. Et Pierrot désenchanté pleure et jette sa plume. Il se demande si Colombine se mesurait à la lune ce soir, peut-être pourrait-on la multiplier par 4 ou 6 ? Ou 7 ! De toute façon, on ne multipliait plus depuis longtemps et même après l’ouverture de la chasse verte. Mais combien ça ferait par 6 ?
Finalement je décide de préparer le thé, surface miroitante où j’avais plongé deux fois qui m’a conduit à ce couloir, absence, reflets et scintillements du passé comme les leurres d’un enfant vieux et borgne. On s’est habillé de chants et de rires d’oiseaux. Nous partirons à l’aube, arpenter des terres inconnues et soulevées en apesanteur au-dessus des torpeurs citadines, bulles de terres rouges dont les racines luxuriantes me rappelaient ces corps de maîtresses lascives et gourmandes. Nos mains décidèrent de se refermer et d’oublier les gestes. Nos yeux étaient redevenus libres et légers.
FanfaNathSsol


... invidé par Ssoloeil à 14:46





14 octobre 2007




Aujourd'hui ça devient synthétique. Encore quelques mois pour peaufiner la cohérence.

p-p-l.

ça peut se produire n'importe où, il suffit de le désirer.

Pour le PDG, ce qui blesse au final, ou ce qui fait réfléchir, c'est qu'il n'en reste pas beaucoup. Vu que tu dois éliminer tout ce qui est un obstacle à la création, soit l'envie, la convoitise, l'autocentrisme, l'arrivisme, la mégalomanie, l'aigreur, le calcul, surtout ça, le calcul. ça, c'est définitivement pas envisageable dans une collaboration.

... invidé par estragon à 13:09





12 octobre 2007




Ça a commencé le soir où j’ai perdu ma pochette jaune, je m’en souviens très bien. J’avais arrêté de boire et pourtant je n’avais jamais été aussi ivre et imprécise. Mes pensées devenaient sèches, je ne glissais plus comme avant, sur des terrains aqueux, plaisants, détrempés et insaisissables. Je trébuchais. La clarté était trop crue et violente, les êtres trop détaillés, mes pensées trop ébréchées, je n’avais plus l’habitude de penser précisément, je me blessais à chaque tournant, les rues et les gens étaient comme des mauvaises claques.

Ce soir-là, en partant de ce bar, j’avais donc oublié ma pochette jaune sur le comptoir. On avait appelé depuis la rue et le type nous avait dit qu’il n’y avait plus rien, plus aucune pochette sur le comptoir.

Je n’étais pas débile. Le contenu de cette pochette n’intéressait que moi. Souvent les gens croient que ce qui sort de leurs doigts est suffisamment inouï et prodigieux pour révolutionner autre chose que leur quinze m2. Il faut être réaliste : rien n’intéresse les gens de nos jours, sauf s’ils y décèlent un quelconque combustible pour leurs rêves d’ascension nauséeuse. Bref, c’est ce que je déballais dans le caniveau entre deux bancs vers minuit pour me rassurer. Et puis après j’oubliais. Pendant deux mois. Je me concentrais sur tout ce qui pouvait me faire oublier ce truc au fond de ma gorge, qui me faisait saliver à chaque instant. C’est comme un membre mort qu’on vous aurait coupé, un membre fantôme, qu’on sent toujours. Moi, j’avais un membre mort au fond de la gorge.

C’est deux mois après que la pochette jaune m’est revenue par la poste. Vide, mais maculée de taches de sang, comme inondée d’une pluie fine.

On ne pouvait rien en faire de ces cinquante pages, j’y avais bien réfléchi. Je ne voyais pas bien qui, dans ce bar, se serait intéressé à son contenu. Et qui aurait pu trouver mon adresse. C’était surtout ça le plus alarmant.

Comme pas mal de choses dans ma vie, je classais la pochette jaune au fond d’un tiroir, où je supposais qu’elle finirait par s’évaporer.

Mais les tremblements continuaient, matin après matin. Ils avaient commencé ce jour-là, où j’avais perdu ma pochette jaune et où je m'étais réveillée avec un trou dans la tête.

... invidé par estragon à 23:25





10 octobre 2007




Le deuxième copain, avachi sur le canapé-lit à motifs de vache de Roland Nuche, fumant un joint. — Ouais nan mais ça distrait la galerie quoi, surtout quand elle parle de cul, déjà tu sais qu’elle est chaude la meuf.

Roland Nuche. — Ouais mais sinon… bof.

Le deuxième copain, avachi sur le canapé-lit à motifs de vache de Roland Nuche, fumant un joint. — Ouais.

Roland Nuche. — Ouais bof.

Le deuxième copain, avachi sur le canapé-lit à motifs de vache de Roland Nuche, fumant un joint. — Ouais les meufs dès que ça écrit, ça se la pète, ça devient la reine d’Angleterre, ça te pond des considérations sentimentalistes à deux balles. Ou alors des théories sur le devenir de la Langue.

Roland Nuche. — Hin hin… (ils ricanent).

Le deuxième copain, avachi sur le canapé-lit à motifs de vache de Roland Nuche, fumant un joint. — Han han haaan… (gloussant convulsivement en tirant sur son joint). C’est qui ta poufiasse là ? Elle dit jamais rien ? (me désignant du menton).

Roland Nuche. — Heu (gêné)… c’est une copine que j’héberge.

... invidé par estragon à 18:23





Roland Nuche. — Putain y’a un mec là… qui me semble super antipathique.

Son copain au tee-shirt jaune sur lequel est tagué « la limite dépassée ». — Tout ça parce qu’il te lèche pas les boules...

Roland Nuche (suspicieux, détaillant le tee-shirt de son copain sur lequel est tagué « la limite dépassée »). — Dis-moi, je sais pas ce que t’as en ce moment mais je te sens vachement aigri envers moi. Dès que je dis un truc…

... invidé par estragon à 18:20





— Oh ben rien je me disais l’autre soir ton copain au graffiti "la limite dépassée" ben il a quand même sous-entendu que… enfin si je traduis : que… que c’est chiant à mourir c’que tu…

Un gros silence fait flop flop dans la pièce en tombant sur le parquet. Roland se remet à fixer les toits de Paris, il expire violemment la fumée de sa cigarette. Puis se tourne à nouveau vers moi :

— ET QUI A DIT ÇA HEIN ? C EST QUI LE TYPE AU GRAFFITI ?

— Je sais pas, y’avait marqué "la limite dépassée" sur son tee-shirt…

— J’vais tous les enculer, j’vais tous les niquer, TU M’ENTENDS ? J’VAIS TOUS LES NIQUER.

... invidé par estragon à 18:15





Je m’ennuyais mortellement. J’avais envie de me prendre une cuite et de me pendre, accessoirement. D’ailleurs c’était une idée. J’allais me pendre, ça marquerait les esprits.

... invidé par estragon à 18:15





05 octobre 2007




festin nu




... invidé par Ssoloeil à 15:20





03 octobre 2007




-synthsation-

la raison basse de vladhello

... invidé par saihtaM à 21:53





01 octobre 2007




n i g h t m a r e


... invidé par [g-Cl4RENKO] à 23:20




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