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27 juillet 2007




Classification des passages à l’acte par ordre de gravité

Sortir d’une pièce/d’un lieu (repas, soirée…) en claquant la porte ou en partant brusquement

Agression verbale – de façon imprévisible (pour l’interlocuteur)

Casser des objets, renverser les meubles d'une pièce

Se taper la tête contre les murs/ou le sol

Se mutiler

S’allonger en travers d’une rue – de façon imprévisible (pour les voitures)

Marcher au milieu des voitures/traverser – de façon imprévisible (pour les voitures)

Agression physique/coups

Hurlement « dément » (épisode psychotique) – de façon imprévisible (pour l’interlocuteur)

Tentatives de suicide (suicide de type « impulsif ») (rasoir, médicaments, noyade, etc.)


Cette maladie se situe entre la névrose et la psychose. Il n'existe à ce jour en France, aucune unité de soin "spécialisée". 10% des borderline meurent par suicide. Cette maladie correspond au syndrome du stress post-traumatique. Elle survient après un choc dans la petite enfance, ou à cause d'un milieu social ou familial "déstructuré", ou etc. La plupart des borderline afin d'endormir leur hyper émotivité s'adonnent à des drogues, alcool, etc. Les borderline "ressentent tout" et avec trop d'intensité. Le trouble de la personnalité Borderline correspond à une destructuration de la réponse "psychique" à l'afflux d'émotions. La gestion des émotions est impossible. Le Borderline ne décide pas de ses gestes, de son corps, de ses paroles, c'est l'émotion qui dirige pour lui, lorsqu'il est soumis à un "stress" quelconque (la gravité de sa réponse sera fonction de la gravité du stress).

La solution pour l'entourage est de rester calme et de le faire "redescendre" doucement, de le rassurer. Si ses actes peuvent sembler violents, on pourrait pourtant qualifier le borderline de "petit bambi perdu dans les bois aux yeux ronds". Répondre à un borderline en état de crise par de la violence, ou même des paroles "rébarbatrices" ne ferait qu'aggraver sa violence interne (et externe). Le psychothérapeute Alain Tortosa souligne bien le paradoxe qui existe entre l'état de dissociation (inquiétant pour l'entourage) que subit un borderline en état de crise, et son état normal :
"Je trouve cette vision très "injuste" (même si elle est indispensable sur le plan médical), injuste car elle ne montre pas les cotés "positifs" d'une personne souffrant d'état limite.
De ma propre expérience, les personnes qui souffrent d'un trouble borderline ont (au moins au fond d'elles-mêmes) quasi tous les traits de caractères suivants :

Altruisme (tendance naturelle à aimer et à aider son prochain)
Autodérision (capacité à se moquer de soi-même)
Bon fond
Créativité
Curiosité (désir de comprendre, de connaitre, de s'instruire)
Empathie (capacité à se mettre à la place d'une personne et de ressentir ce qu'elle vit/ressent)(par ex: si je vois une personne qui souffre, je vais me mettre à ressentir sa souffrance)
Enthousiasme (Forte émotion se traduisant par de grandes démonstrations de joie)
Exigence de soi
Force de caractère (par ex: supporter des choses que beaucoup ne supporteraient pas bien longtemps)
Générosité (disposition à donner sans compter)
Modestie (absence de vanité, d'orgueil)
Naiveté ("innocence de l'enfant")
Ouverture d'esprit ("facilité à comprendre et à admettre des idées et opinions qui sont nouvelles ou inhabituelles")
Probité ("Droiture, intégrité, honnêteté, justice au sens 'moral' ")
Remise en question ("capacité à envisager que ses hypotheses ou croyances sont potentiellement erronées")
Sensibilité"

... invidé par estragon à 21:03




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