C’est un mec qui tombe en poussières et qui cherche de la Tequila, il joue à chat. Sur le balcon il se rajuste et il dit la bouche molle : Shimmy shimmy Lolita le type en face le prend plutôt mal et saisit le wok Tefal. Le mec qui tombe en poussière dit : tant pis si la dégradation l’emporte (cut). L’autre répond : la grandeur du capitalisme. Au fond ce qui est vachement intéressant c’est l’arrière plan : la cyber courgette avec sa femelle, de plus en plus ils ressemblent à un Jardiland, et sa femelle cramoisie avec ses marguerites fluos sur les seins bourgeonne. Le mec en poussières se désintéresse subitement du type à la Tefal, en même temps il devrait pas, parce que le danger vient toujours de là où on sait pas.
— Je suis devenu économique.
— Moi je suis un Benetton publicitaire.
— Ah ouais ? La soirée est chouette tu trouves pas ?
— Ouais, ça manque de Tequila.
— Ta respiration est logique.
— Je m’en fais pas. Oublions Adam Smith.
— Tu m’accélères le pouls.
— Normal, je suis un don permanent de quelque-chose.
— Je me qualifie non par mon but.
— C’est quoi ton but ?
— Vomir cette sale engeance.
— Vas-y comment t’es déprimé.
— Nan, je suis une offre sensible.
— Et moi un Luc Boltanski.
— Quel désir insensé.
— Bon. La Tequila ?
— J’sais pas. Tu sais où sont les toilettes ?
— Essayons de nous réorganiser.
— Je suis d’obédience soviétique. L’armée rouge.
— Tu sais où est la tequila ?
— Dis-moi t’es un vrai condamné à mort du prêt-à-porter ?
— J’suis pas un partisan de la censure.
— Moi je suis un enfant bleu.
— Bleu ? ça veut dire que tu prends de l’héro ?
— Tu t’es cru chez Sid ?
— Nan chez Sexe Multicolore.
— Moi j’suis un religieux de race indifférente qui embrasse sur la bouche.