Johnny a commencé à avoir les symptomes décrits : ses doigts refusaient de plier à cause de l’utilisation exclusive et intensive de son cerveau il souffrait d’ulcère et de tout un tas de gélatines envie de vomir et chair de poule il n’avançait qu’en se tordant le corps une modalité de mouvement qui ne semblait avoir reçu aucun entraînement spécial plutôt quelque-chose d’indéfinissable qui scandalisait et trébuchait, un rêve qui faisait durcir son ventre.
Son pouls sautait toutes les quatrième fois, il terminait la course avec trois minutes quarante secondes d’avance dès le départ il pliait la tête entre deux démarrages à l’âge de dix-neuf il commençait à pédaler sur conseil médical.
Je l’écoutais d’un air offusqué.
Johnny aimait les jouets anodins et les porte-bonheurs. La qualité de l’action, le fétichisme et les peaux souples. L’hémorragie cérébrale et les choses incompréhensibles. L’haltérophilie et les vertèbres lombaires. Les prouesses musculaires et l’inconvénient des systèmes. L’impact des vagues et la surdité. L’excès de vitamine C et la publicité. Le propre de son intelligence était de trouver des formules susceptibles de généralisation. La physique était en tête de peloton chez Johnny. La causalité sa règle de grammaire. Son principe d’incertitude était fixe, en arrière-plan, une scène de crime jetée à la poubelle.