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21 mars 2007




En démarrant ma sardine les trous en face des cieux j’ai dit salaud en bas de chez moi à ma frangine Hubert carbonisée dans un champ d’apéritifs j’allais faire les provisions irrigué par un détonateur multimoi tout simple freluquet encore dans l’emballage d'IKEA la vie est rejetée par son prochain la liberté sans finalité, la liberté sans finalité j’avoue au carnaval la liberté sans finalité, la liberté sans finalité, la liberté sans finalité j’avoue en bas de chez moi à une sardine, ma frangine anorexique liquéfiée par des décennies de surendettement la poussière la gagne elle grince des os et ses yeux font des mouvements circulaires comme un pinceau sur mon visage qui est une pluie de confettis je suis un radiateur actuellement plaqué contre un mur elle tend le sac plastique je vomis en marge de la société dans sa petite main tendue je voudrais pas prendre en grippe mon immeuble mais je m’éloigne en crabe je marche à reculons je piccole je pratique le cut sans modération en démarrant mes trous en face des cieux en grattant l’apéritif multimoi d’une chambre d’aération surmontée de plastique surcoté, la liberté sans finalité sertie dans des paupières blasées, la libération des festivals et l’assassinat des tortues de Floride, l’inévitable évolution vers le neutre de la répétition me saoûle et je finis blotti contre Pervenche aux seins rebondis (petits animaux, armes à feu) (en parler, le théoriser, le méditer) (pour muter en décor) et puis une fois la présentification acquise je me régénère en bruit de fond avec mes propres ébats érotiques comme le ferait une lessive entre les mains d’une ménagère enthousiaste. Elle me tire et la balle traverse mon bras, je me recroqueville en boucle de brutalité je tue je détruis et j’abîme en bout de course le trottoir je me replie en pain de fusil et j’adopte le comportement mâle de rigueur je dis salaud à Hubert cette sardine à trous sans cieux qui quémande devant le Monoprix où je fais des sacs à cons de provisions, je m’en remplis les racines et je joue du violon de toutes ces considérations devant la caissière à rallonge, en sourdine je ressors de l’autre côté manquant l’os de justesse, par l’entrée des artistes ce qu’on appelle la sortie des camions. La violence, la menace et l’intimidation d’Hubert me font intensifier la production de paillassons dans l’œil de ma frangine, j’enregistre une éclipse d’ennui et d’excitation en allant faire les provisions au Monoprix en bas de chez moi je suis un pornographe l’heure est au teasing social (mais ils sont habillés au lieu d’être nus). (À la fois édifiants et kitsch).(De type Biennale de Venise). Qu’est-ce qui a donc disparu. Qu’est-ce qui s’est perdu, Saint-Frigo, au nom de la prophylaxie ambiante.

... invidé par estragon à 21:00




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