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31 janvier 2008




___K a r s c k' s L a i r____


... invidé par [g-Cl4RENKO] à 00:50





28 janvier 2008




d-AD

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... invidé par cocolinoNEVERdie à 09:02





26 janvier 2008






... invidé par Ssoloeil à 12:42





25 janvier 2008




Il s'approcha de la table et chaque pas semblait former son visage.

... invidé par saihtaM à 20:05





23 janvier 2008




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... invidé par [g-Cl4RENKO] à 08:03





22 janvier 2008




In Albator, par Minc

(…) piège récurrent qui veut qu’un homme la fasse muse, la hisse, mais de ce fait tienne sa destinée entre ses mains, et de ce fait on peut affirmer que la femme-artiste n’en est pas une, juste un jouet, à la merci encore du bon vouloir d’un homme. Un jouet qui passera de mode, une fois que les mains qui la tiennent auront cessé d’en faire un fantasme. Un artiste, femme ou homme, s’il se pense et se sent comme tel, doit ne dépendre de personne, et dans le cas d’une femme, encore moins d’un homme.

Lorsque des hommes sont frustrés par leur incapacité à créer, il peut leur arriver de vivre par procuration "l’état artiste" à travers une femme qui développe ces compétences. Malheureusement, cet état de frustration engendre la jalousie, le despotisme, l’envie de gérer, de contrôler cette création qui leur échappe, qu’ils voudraient faire leur.

Il est extrêmement rare dans l’histoire de l’art, de voir un mécène distribuer généreusement et sans arrière-pensée ses dons à une femme. Tout d’abord, ça n’existe pas. Une femme, la plus douée soit-elle, doit se démerder seule. Les mécènes se penchent plus volontiers sur des hommes. Admettons qu’un homme accepte d’aider une femme, l’association produite sera irrémédiablement beaucoup moins neutre, entachée d’un mélange de destruction, possession et d’amour. En quelque sorte un état de passion, qui n’a rien à voir avec le mécénat pur, qui lui est une sauvegarde de l’art pour l’art.

Quoiqu’on en dise, une femme-artiste a beaucoup moins d’impact qu’un artiste-homme. Elle attendrit, elle "fascine", mais malheureusement la fascination qui découle de son état ne concerne pas directement ses œuvres, mais cette subtile association du sexe féminin (douceur) avec l’état « artiste » (sulfureux, violent, débordé). En gros pour résumer, la fascination qu’ont certains hommes pour les femmes-artistes découle directement du fantasme sexuel et non d’un examen strict et neutre de ce qu’elles peuvent produire, artistiquement parlant. Elle est un « amusement », une « curiosité » à observer, parfois à baiser, puisqu’étant artiste, on la suppose douée de frénétiques rapports sexuels (...)

Il y a encore beaucoup à faire, avant que la femme-artiste soit considérée pour ce qu'elle est : un homme comme les autres (...)

... invidé par estragon à 23:00





21 janvier 2008






... invidé par Ssoloeil à 23:28





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... invidé par [g-Cl4RENKO] à 21:59





20 janvier 2008




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... invidé par cocolinoNEVERdie à 23:45





Limites

Tous les êtres sont élastiques jusqu'à un certain point.
Ils peuvent supporter les effets de la traction, de la compression et du cisaillement. Dans chaque cas, la contrainte se définit comme la force exercée par unité de surface et la déformation unitaire, comme la variation de longueur d'un objet divisé par sa longueur initiale. La déformation subie est directement proportionnelle à la contrainte aussi longtemps que celle-ci ne dépasse pas la limite de proportionnalité. Au-delà de la limite d'élasticité, l'être ne reprend plus sa forme initiale même lorsque la contrainte à laquelle il est soumis cesse d'agir. Lorsque la contrainte est supérieure à la contrainte maximale de l'être, il se rompt.

Le pouvoir exercé par un autre sur mon corps est un pouvoir exercé sur Moi. Cependant, une contrainte exercée sur mon corps par la violence d’autrui n’est pas nécessairement contraignante pour Moi. Certes toute ma personne est blessée par la violence subie. Mais « la volonté libre en et pour soi ne peut pas être contrainte » dans la mesure où elle peut se retirer elle-même de l’extériorité du corps. Hegel affirme donc que « ne peut être contraint à quelque chose que celui qui veut se laisser contraindre ». Ceci signifie que l’homme est libre de préférer la mort à la contrainte.


me suis trouvé de nouvelles drogues
je me trouve tout le temps de nouvelles drogues


dans la forêt c'est bizarre le bitume est mou et caoutchouteux, friable, les pieds s'enfoncent dedans et en ressortent difficilement


C'est bizarre
d'avoir sa propre création,


396
00:31:12,704 --> 00:31:14,886
une version mutante de soi-même,

397
00:31:15,326 --> 00:31:17,776
errant et ravageant tout
sur son passage.


398
00:31:18,004 --> 00:31:20,257
C'est ça
que ressentent les parents ?

... invidé par saihtaM à 20:12





19 janvier 2008




Quink élaborait des combinaisons répétitives dans sa petite cabane sous les toits de Paris. Tour à tour toile en lin, diapositive, photographie, film, Quink se transfigurait sans suite, ne sachant exactement dans quel domaine de la création poursuivre sa grande entreprise. Quink touchait à tout sans rien pénétrer, il ne jouissait jamais ou alors furtivement, presque honteux. Son activité la plus fébrile était la construction de scénarios, notamment la mise à mort violente de son père au milieu de filles dévêtues. À part tous ces mets sans consistance qui l’occupaient mollement, Quink ne faisait rien de ses journées, il en devenait maladivement vorace et ressassait sans relâche le gâchis de sa grandeur hollywoodienne, enfermée dans un taudis, ignorée de tous, incomprise par l’homme. Quink se demandait s’il finirait vautré dans de la nourriture pour chat, terrassé par une crise cardiaque.

... invidé par estragon à 15:33





Quink frayait avec un gars aux cheveux ras, dont les yeux fixes cernés de bleu-vert lui donnaient cet air tranquille et satisfait qu’ont les endives lorsqu’elles sortent du four. Il avait le corps dur et sec, mais sa substance interne était blanche, flasque et poreuse. Il avait trente-deux ans et se trouvait bientôt flétri par la moisissure. Toutes les nuits, Quink et son ami se lançaient dans des artisanats furieux qui leur écorchaient la peau et les laissaient vibrants dans des Kleenex humides et saignants. La journée, Quink et Durat visitaient Paris en empruntant des ruelles malades tachetées de fluo, où la pétrification de leurs corps atteignait son paroxysme. Ils vomissaient leurs brefs reliefs de culture dans les yeux fatigués de filles prépubères postées comme des signes vaincus en bordure des rues, et colonisaient ces icônes flétries dans des soubassements électriques. Ce déchaînement absurde dans les lieux miteux de Paris les rassuraient, ils avaient ainsi enfin l’impression qu’un trou sanglant perforait leur boîte crânienne, eux dont le narcissisme déçu était si fatigué de ne souffrir de rien.

... invidé par estragon à 14:46





18 janvier 2008




Pendant que Mélanie criait The hours de sa petite voix tremblante et destructrice, que Berthold s'envoyait des crêpes dans les égoûts, Quink s'essayait à une comédie qui lui seyait bien au teint, un teint qu'il avait crème, fendu de sourcils noirs et épais qu'il racourcissait le matin lorsqu'il sortait de ses nuits jaunisses agrémentées de sexe blafard à la lueur d'une petite caméra jaune. Tout d'abord dans cette comédie, seuls quelques visages intervenaient, nourrissant ses tentatives d'épuisement esthétique, et seules quelques parties de son corps ruisselaient. Ses doigts s'empêtraient dans des actualités insoutenables qui constituaient son petit cinéma violent à lui, son petit cinéma interne où sur des bruissements et des roulis de pellicules glissait son sexe, géant - c'est ainsi qu'il le visualisait - blanc et géant, compact et bientôt liquide. Fort de son intimité qu'il jugeait moralement inadmissible mais qui le certifiait conforme aux denrées hypnotiques du siècle, il se prenait alors de coucher sur le Net, ce clapotis démesuré de battements de culs et de coeurs, de coucher ses vives sensations fortes. Il se persuadait alors qu'il avait du génie et que sa maîtrise du verbe était aussi violente et inconsidérée - esthétique - que l'épanouissement de sa pellicule pelvienne en milieu urbain. Quink serait bientôt figure d'éternité, image matrice de son "oeuvre", bientôt oedème.

Je porte un enfant nu dans mes bras Je suis indifférent aux plombs qui tuent chaque année Je suis poursuivi par une roue avant Je suis tragique et docile Fataliste et surpris Forcément le vent m'arrache la tête Ouvrons les guillemets Nous explosons simultanément.

Libellés :


... invidé par estragon à 20:09





"en même temps Berthold, une femme à trente ans elle ne rit plus comme avant, il lui faut un beef-steak, un canari, un jeton de caddie. C'était adorable et parfois ça touchait au splendide tes cris sous la lune, tes odes soudaines, c'était troublant tes cheveux longs, tes vocables un peu comme des chewing-gums d'un lendemain de cuite, tu parlais pas comme tout le monde non, mais tes mots, là tes mots, je les ai vraiment lavés, relavés, repassés, séchés, combien de fois je les ai relavés, repassés, suspendus sur le fil dans la salle de bain, et c'était toujours les mêmes, un peu plus salis à chaque fois évidemment, et tes mots faut voir comme ils ont commencé à déteindre sur toi, à imprégner ta peau, on te reconnaît même plus maintenant, ton beau visage, tout écarlate maintenant, tout déformé, y'a une pluie de mots qu'a fait pousser sur ton crâne des difformités oui y'a des bosses sous ta peau, tes poèmes ils t'ont carrément défiguré, quand on te voit marcher dans la rue t'es complètement penché on dirait une feuille d'automne, tes joues se fondent avec ton nez en un magma, une sorte de point d'interrogation boursouflé, on ne te reconnaît plus Berthold, t'es devenu dégoûtant, t'es du chiendent, et moi dans tout ça, de te voir escalader les murs pour aller voler des pots de fleurs sur les balcons, rouler tes grands mots d'enfant sous les tables et les vomir dans les chiottes, parce que tu vois Berthold, moi je ne te demande pas d'être pathétiquement ordinaire, je te demande juste une ou des passions contenues, mais là... là c'est pas possible tu es, tu es toujours dévasté, on dirait que tu coules de partout, que tu fuis de tous les côtés, t'hémorragises Berthold, en continu, qu'on peut pas passer une soirée tranquille, faut toujours que tu te jettes sous les roues des voitures, que tu te frappes le coeur comme si t'étais un incendie, on n'est jamais tranquille, c'est toujours Titanic, dans le sang, dans le bouleversement, tu ne veux pas être un peu plus poli dans tes souffrances, on dirait un chiot qu'a perdu sa mère. Moi j'en ai marre de toujours payer le restau, de te payer tes habits, pour que tu puisses mieux fumer tes marguerites et toucher les nuages, marre de traîner ta carcasse, moi maintenant le gris tu vois je l'aime bien, je veux bien revenir à du gris, à des listes de courses, des réservations de vacances, je veux bien me lancer dans l'aérodynamisation du profil kilométrique de ma carrière, je veux bien changer des couches pendant qu'on me fait cocu, je veux bien de la normalisation, de la congélation, de l'uniformisation, de l'atomisation, de la néantisation ; un savon avec une petite serviette propre dans une salle de bain un lit avec une couverture jaune citron je veux bien de toutes ces denrées comestibles ultra-périmées.

Sophie."

... invidé par estragon à 20:08





Cours !



... invidé par Ssoloeil à 09:37





Cours !



... invidé par Ssoloeil à 09:34





Cours !



... invidé par Ssoloeil à 09:27





16 janvier 2008




vynile box

vynile box

... invidé par cocolinoNEVERdie à 12:46





15 janvier 2008




black _room


... invidé par [g-Cl4RENKO] à 23:16





12 janvier 2008




bertrand


... invidé par cocolinoNEVERdie à 20:16





07 janvier 2008




gustave

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... invidé par cocolinoNEVERdie à 09:08





01 janvier 2008




-cyborg-


... invidé par [g-Cl4RENKO] à 23:32





ject.stract


... invidé par n(cqls)² à 18:35




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